Le berceau du livre

Incipit tractatus de christiana religione pro tota quadragesima, Bernardin de Sienne.

Les persistances médiévales

Comme les ouvrages manuscrits, les premiers livres imprimés n’avaient pas de page de titre. Jusqu’au milieu du 16ème siècle, les éléments d’identification d’un incunable se trouvaient à la fin de l’ouvrage, dans le colophon, "achèvement" en grec.

Très vite, le titre a été rappelé au recto de façon brève, afin de rendre la reconnaissance plus facile. Dans les années 1480-1490, certains imprimeurs ajoutent des éléments décoratifs en jouant sur la mise en page du titre par exemple.

A partir des années 1520-1525, le livre s’affranchit de sa présentation médiévale. Le titre est de plus en plus détaillé jusqu’à devenir un véritable sommaire, auquel est ajouté la marque et l’adresse de l’imprimeur-libraire. Progressivement des éléments de décoration et l’adresse bibliographique (nom de l’imprimeur, lieu et date d’impression) le complètent.


La page de titre ressemble à celle que l’on connaît aujourd’hui à partir des années 1530

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